
vacances scolaires « par moitié »: comment éviter les conflits ?
Les premières vacances scolaires de l’année approchent, et, pour de nombreux parents séparés, cette période peut être source de tensions.
Ces tensions peuvent survenir même lorsqu’une décision définit les droits de chaque parent.
La décision du Juge aux affaires familiales (JAF) peut susciter des difficultés d’interprétation : notamment par exemple lorsque le jugement prévoit simplement un partage des vacances « par moitié » et sans plus de précisions.
Manque de précision de la décision = conflit ?
Cette formule « par moitié », très courante dans les décisions judiciaires, peut sembler simple. Pourtant, en pratique, elle engendre souvent des désaccords, voire des conflits sans fin :
- Que signifie exactement « la moitié » des vacances ?
- À quelle heure, et quel jour doit avoir lieu le passage d’un parent à l’autre ?
- l’autre parent ne sera t’il pas avantagé ?
- Comment gérer les trajets ou les horaires de train quand aucun accord ne survient ?
Lorsque les relations parentales restent apaisées, une solution se trouve généralement sans difficulté.
Mais si le conflit est encore vif ou si la communication est rompue, chaque détail devient un motif de désaccord et de conflit parental réanimé et avivé, au détriment de l’enfant.
Des outils pour aider à calculer la « moitié » des vacances
Bonne nouvelle : il existe des simulateurs en ligne permettant d’estimer le partage des vacances, comme ce calculateur pratique.
En entrant les dates et heures de fin et de reprise des classes, il détermine l’instant exact correspondant à la moitié des vacances…
Mauvaise nouvelle : la moitié des vacances tombe souvent au milieu de la nuit !
Cet outil a donc ses limites : il sert d’indicateur mais ne remplace pas le dialogue entre les parents, lesquels doivent quand même trouver la solution qui sera la plus adaptée pour chacun, à commencer par les enfants.
Quand le dialogue est impossible
Dans certaines situations, la communication est bloquée. Les concessions ne sont plus perçues comme réciproques, et chaque décision devient une source de tension.
Les enfants, bien sûr, sont les premiers à en souffrir.
Heureusement, des solutions existent, telle la médiation familiale, pour rétablir un minimum d’échange et chercher à construire une coparentalité et avancer dans l’intérêt des enfants
Parfois une nouvelle saisine du juge sera nécessaire, afin d’obtenir une décision plus précise et de tenter d’aplanir les difficultés, notamment pratiques, sur les horaires de passage et les modalités d’organisation.
L’accompagnement de votre avocate en droit de la famille
En cas de difficulté liée au partage des vacances scolaires après séparation, l’accompagnement d’un avocat est souvent précieux.
Votre avocate en droit des personnes et de la famille à Saint-Malo et Dinan dispose d’une expérience de près de 15 ans de ces situations difficiles et vous accompagne pour trouver la solution la plus adaptée à votre situation et à celle de vos enfants.




